Collège Jean XXIII
établissement privé catholique
Mulhouse – France
  
      

Une après-midi au musée - Avril 2011


Lundi 11 avril, les latinistes des trois niveaux sont allés au musée des Beaux Arts pour un atelier d'écriture basé sur deux œuvres à sujet mythologique. Après une rapide présentation des deux tableaux, les deux animateurs du musée ont pris en charge chacun un groupe. Ainsi les élèves de Cinquième et de Quatrième ont imaginé des phrases à propos de Flore et Zéphyr, de William-Adolphe BOUGUEREAU (1875), tandis que les élèves de Troisième ont composé un texte à partir de la Douleur d'Orphée, de Pascal DAGNAN-BOUVERET (1876).

Petit rappel mythologique, avant de vous présenter les productions des élèves...

Mmes COMPOINT et LATSCHA



Douleur d'Orphée, de Pascal DAGNAN-BOUVERET (1876)

Orphée était un poète musicien si émouvant que même les animaux les plus féroces se couchaient à ses pieds pour l'écouter chanter...
Ainsi, lorsque sa compagne Eurydice , piquée par un serpent, lui fut enlevée et disparut dans les Enfers, Orphée décida-t-il d'y descendre afin de chanter sa douleur devant les maîtres des lieux, le terrible dieu Hadès et sa femme Perséphone, afin de les persuader de lui rendre sa chère compagne. Il y réussit, mais Hadès posa une condition : Orphée devait guider Eurydice jusqu'à la sortie sans jamais se retourner pour la regarder avant d'être complètement dehors. Hélas, Orphée qui avait résisté jusqu'au dernier moment, se retourna pour tendre la main à Eurydice quand celle-ci trébucha et ainsi elle fut à nouveau emportée, et cette fois définitivement. Orphée laissa alors libre cours à sa douleur...

Détresse d'Orphée

Tous deux s'avançaient vers la sortie des Enfers, main dans la main. Puis, malgré la condition imposée par Hadès et Perséphone, Orphée se retourna vers sa bien aimée.
Celle-ci fut attirée par les ténèbres insondables qu'ils venaient de traverser, puis disparut.
Orphée demeura alors seul dans cette forêt noire.
Il fut presque immédiatement en proie à une détresse insondable ; tous ses espoirs de vivre à nouveau avec la belle Eurydice s'effondrèrent. Il se rendit à l'évidence : plus jamais il ne la reverrait. Il fit encore quelques pas puis s'adossa contre un arbre millénaire qui le dominait de toute sa hauteur; accablé de désespoir, il pleura longuement son amour perdu à jamais.
Orphée se laissa dépérir tandis que la nuit tombait.

Léa , Charles et Arnaud (3eG)

Le Désespoir d'Orphée

Après la perte de sa bien aimée, Orphée, si malheureux d'avoir perdu Eurydice aux Enfers, ressentit une intense douleur. Dans une lugubre forêt, il regrettait douloureusement la mort de cet être si cher à ses yeux.
Il sombra dans un tel désespoir qu'il songea à mourir pour rejoindre sa belle.
Ses sinistres pensées reflétaient le sombre paysage qui l'entourait.

Maéva, Hiziya et Corentin (3A)

La véhémente perte

Après avoir commis l'erreur qui le séparera à jamais de son amour, désespéré, effondré, Orphée s'adossa contre le falaise qui longeait la sinistre route menant aux Enfers.
La culpabilité le rongeait au plus haut point lorsque tous ses espoirs par sa faute s'éteignirent.
Rongé par la douleur, il cria son désespoir et maudit les dieux qui lui avaient imposé cette contrainte.

Nina, Margaux F., Noémie F. 3ème G

L'atroce douleur d'Orphée…

Pénible et douloureuse est la chute de l'homme qui pleure dans la sombre forêt, accablé par l'absence de son amour perdu aux enfers...
Cette perte pèse lourd dans le cœur de l'homme qui désespère et qui regrette le passé. Si grand est le malheur causé par cette perte terrible, Orphée, posé sur cette roche, le cœur arraché à vif venait de perdre la déesse qui régnait dans son âme. Sa peur de la perdre était si grande qu'il ne put s'empêcher de se retourner, et la perdit pour toujours. Tant d'espoir attribué par les dieux à Orphée pour ramener son amour à la vie, réduit en cendres.

Émilie et Noémie 3F

Le Rocher des Lamentations

Amère est la perte de ma défunte Eurydice,
Cruel est le souvenir de mon amour fané.
Bohneur de tant de jours en un regard effacé
Pourquoi a-t-il fallu que je me retourne ?
Un sentiment de culpabilité vient à petit feu me ronger.
Le remord intensifiera ma douleur,
Cette douleur qui finira par me tuer
Je t'aimerai mon éternelle Eurydice à tout jamais,
Quand le temps sera venu, je pourrai te retrouver
Car cette tristesse va me tuer.

Juliette et Gwladys 3°F, Matthias 3°G

Les lamentations d'Eurydice

« Ô mon cher et tendre Orphée, qu'ai-je fait pour mériter une fin aussi tragique ?
Te voilà maintenant effondré dans cette forêt sombre menant aux enfers. Ce mal-être sera désormais notre quotidien. Nos cœurs s'assombriront de jour en jour et l'amour laissera place à la douleur. Faute de courage, tu t'es retourné et tu es là, malheureux, adossé à l'arbre de la détresse. Quel désespoir ! Nous sommes à présent séparés à cause de notre amour ! La mort m'a emportée pour toujours... »

Margaux S. (3eF), Charlotte C. et Charlotte G. (3eG)



Flore et Zéphyr, de William-Adolphe BOUGUEREAU (1875)

Quant à l'histoire de Flore et Zéphyr, elle est moins triste : Flore, divinité du printemps, était endormie à l'ombre d'un arbre quand Zéphyr, un doux vent d'ouest, passa par là et tomba amoureux d'elle. Il décida alors de l'enlever et d'en faire sa femme. Elle s'en trouva heureusement satisfaite et continua à présider à l'épanouissement des fleurs au printemps...

Deux personnages sont présents sur le tableau, ils se nomment Zéphyr et Flore. Zéphyr atterrit tel une papillon au côté de Flore. Les amoureux se rapprochent avec passion. Zéphyr veut voler un baiser à Flore. Ils s'embrassent langoureusement sur un tapis de fleurs. La végétation est luxuriante. Ils sont dénudés et entourés de fleurs. Nous voyons la forêt sombre en arrière-plan ainsi que des champs. Le tableau est calme et reposant.

Brice, Pierre, Lucas et Sylvain

Dans ce tableau, on voit Zéphyr atterrir et embrasser Flore, sur fond d'une forêt verdoyante. On peut voir des fleurs, une grande prairie ensoleillée et un ciel bleu, très beau.. C'est un paysage idyllique, exagérément lumineux. C'est dans ce lieu que l'on voit Zéphyr embrasser avec passion Flore. Ils sont presque nus, à peine couverts d'un fin tissu...

Malica, Maxime et Philémon

La douce brise calme les peurs de Flore dans le jardin.
C'est alors que Zéphyr montre son amour dans ce paysage si romantique.
C'est dans ce calme et dans cette douceur que le baiser de Zéphyr se fond dans l'ambiance.
Les lèvres de Zéphyr se posent alors délicatement sur la joue de Flore.

Gaëlle, Faycel, Manon